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Qui sommes-nous ?2020-11-18T22:47:01+00:00

Spécialisé dans la mise en place de systèmes agricoles écologiques, nos compétences ne se limitent pas uniquement à l’ingénierie et la maîtrise d’œuvre, puisque nous assurons également le suivi de nos réalisations dans le temps.

bureau d'étude agriculture agronomie

« Notre approche vise à concevoir des systèmes agricoles durables et résilients, en s’appuyant sur le fonctionnement des écosystèmes naturels et sur les avancées techniques et scientifiques récentes. »

Pour aller plus loin et découvrir notre vision…

On observe aujourd’hui une véritable prise de conscience écologique. D’abord le réchauffement climatique puis maintenant l’extinction massive de biodiversité ont fait prendre conscience que les activités humaines peuvent être la cause de conséquences dramatiques. Bien au delà des convictions politiques et du militantisme, l’écologie – qui rappelons le, n’est autre que l’étude des relations des êtres vivants dans leur environnement, – nous alarme des dérèglements susceptibles de nous affecter et préconise des solutions pour l’avenir.

Au cours du dernier siècle, les milieux naturels ont été largement grignotés par l’urbanisation et l’agriculture. En France par exemple, c’est plus de 50 % de la superficie de notre territoire qui est consacré aux activités agricoles. Avec une telle occupation de l’espace, on s’imagine facilement l’impact que peuvent avoir des pratiques intrusives sur le milieu naturel ; et à ce titre l’agriculture se doit d’être un exemple en matière de protection environnementale.

Chez Agri’parc, nous avons pris la mesure de cet enjeu et souhaitons agir pour le développement d’une agriculture durable.

Nombreux sont ceux qui souhaiteraient participer au renouveau de notre modèle agricole, mais qui ne disposent pas toujours des moyens pour le faire. A travers les services que nous proposons, nous voulons permettre à chacun -professionnels comme particuliers- d’apporter sa pierre à l’édifice.

En créant des espaces cultivés au plus près de nos lieux de vie (habitation, travail,…), en prenant part à la production de notre alimentation et en réintégrant « le vivant » dans notre quotidien, nous répondons aux besoins essentiels de nos générations.

  • La recherche d’une alimentation saine

Alimenté par les nombreux scandales sanitaires, les conditions d’élevage et d’abattage ou encore l’usage prépondérant des pesticides dans la production des fruits et légumes, les consommateurs sont de plus en plus méfiants vis-à-vis du système agro-industriel et de la grande distribution. Face à ça, les alternatives se développent : circuits courts, AMAP, agriculture biologique,… toutes les solutions pour s’assurer une alimentation de qualité sont bonnes à prendre.

  • La nature toujours plus absente de notre quotidien

Alors que nous sommes environ 53 % de français à vivre en milieu urbain, nous serons plus de 65 % en 2050. À cette urbanisation grandissante s’ajoute une consommation des « écrans » toujours plus élevée (7 heures par jour en moyenne !). La nature est ainsi reléguée au second plan, à l’heure où les enjeux environnementaux sont les plus importants… Une question se pose alors : comment peut-on protéger notre planète sans même connaître le milieu naturel ?

Difficile de se rendre compte également à quel point la nature nous stimule, pourtant les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme. Les études montrent que le contact avec la nature est essentiel au développement de l’être humain, tant sur le plan physique que psychologique, avec des impacts directs sur le stress ou la créativité par exemple.

  • En quête d’autonomie

Le besoin d’autonomie est un besoin fondamental à tous les êtres humains et qui s’exprime dans tous les secteurs de notre société. Pourtant, en ce qui concerne notre alimentation, nous sommes aujourd’hui loin de pouvoir parler d’autonomie tant elle dépend des importations (40% des fruits et légumes que nous consommons proviennent de l’étranger). L’acheminement de ces produits jusque dans nos assiettes présente un coût économique et environnemental élevé : le transport se fait avec de grande quantité de pétrole, mais il se raréfie, son prix flambe et son utilisation ne fait que renforcer les effets du réchauffement climatique.

Difficile également de parler d’autonomie quand on observe les besoins de nos systèmes agricoles en matière de pétrole, d’engrais, de chimie… et dont la majorité de ces produits sont également issus de l’importation.

Pour enrayer cette situation non désirable et retrouver un peu plus d’indépendance, il est nécessaire de produire localement ce qui sera consommé localement. A travers le développement des circuits-courts et la réappropriation de l’agriculture par le plus grand nombre, nous redessinons un modèle agricole performant sur le plan économique, environnemental et humain.

L’incroyable diversité des milieux naturels et des êtres vivants est le résultat de trois milliards d’années d’évolution, depuis l’apparition du premier organisme vivant à aujourd’hui. Il est essentiel de comprendre que chaque espèce joue un rôle dans les écosystèmes qui leurs sont propres, mais les activités humaines peuvent créer des perturbations qui bouleversent le fonctionnement d’interactions parfois complexes.

Chez Agri’parc, nous cherchons à tirer profit des services que peut nous rendre la nature (production de fruits, légumes, miel, œufs, entretien du paysage, …) mais cela ne peut se faire sans préserver les équilibres qui y existent. Nous rétablissons les habitats propices à la biodiversité et notre approche systémique nous amène à actionner une multitude de leviers : fertilité et vie du sol, auxiliaires de cultures et lutte biologique, synergie culture-élevage, multiplicité variétale et génétique.

Dans notre conception, le principe de diversité des cultures est recherché car il va générer des interactions bénéfiques pour chacune de ces cultures. Par exemple, la présence d’un rucher améliorera la pollinisation des fleurs, fruits et légumes à proximité, et en retour les abeilles trouveront une source de nourriture régulière. Au final ce sont les rendements des cultures végétales et du miel qui seront augmentés.

Agroforesterie

Lorsque cela est possible, nous essayons également de mettre en place des espaces qui s’appuient sur l’agroforesterie. Ce modèle agricole qui associe sur une même parcelle la plantation d’arbres avec des cultures plus petites ou de l’élevage offre des synergies remarquables. Outre les qualités paysagères de ce modèle, les arbres vont servir de barrière contre le vent, les pluies fortes et la grêle, réduisant ainsi le phénomène d’érosion et les dégâts aux cultures. Leur enracinement profond améliorera la structure du sol et favorisera un bon drainage. Les oiseaux qui y nicheraient peuvent réguler les insectes ravageurs, et, une fois tombées, les feuilles de l’arbre viendront enrichir le sol en humus et améliorer ainsi sa fertilité.

Agroforesterie permaculture design agroécologie

Les principes agroécologiques que nous mettons en œuvre tendent à diminuer les effets négatifs induits par l’agriculture « conventionnelle » (destruction de la biodiversité, pollution) et à générer des effets positifs (recyclage, dépollution, paysage valorisant, pollinisation). Ces externalités positives ne sont que très rarement rémunérées, elles représentent pourtant des milliards d’euros en services rendus à notre société.